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Les chroniques du rideau de douche

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22 février 2011

l'éloge de la cagole

Dimanche dernier, je me suis bidonnée toute seule au bistrot. J’avais été acheter ma dose de bouquins au Bibliopolis le plus proche et j’ai trouvé une petite merveille. Impossible d’attendre d’être rentrée pour l’ouvrir. Je me suis donc attablée à la taverne juste en face et avant même l’arrivée du barman, je me suis précipitée, tremblante d’impatience, sur ma nouvelle acquisition.

Laquelle acquisition s’appelle, c’est important de le préciser : « L’éloge de la Cagole » et regroupe photos et textes d’auteurs.

La cagole pour ceux qui ne visualisent pas très bien, c’est disons, la version marseillaise d’Amélie de Secret Story. Pour résumer, on peut dire qu’elle est à la classe et au raffinement ce que Francis Cabrel est au Heavy Metal norvégien, pour vous donner une idée…

Bon, alors j’entends d’ici les esprits chagrins penser : « pas étonnant qu’elle trouve pas de mari celle-là si elle lit des livres de cagoles aux terrasses des bistrots ». J’en conviens. Cependant, je ne vais quand même pas, même pour alpaguer le (très hypotétique) chaland, même au troquet, me mettre à relire James Joyce, dont je garde d’épouvantables souvenirs de lectures obligatoires au lycée, juste pour faire mon intello chic. Genre.

Bref, j’ouvre mon précieux bouquin, et je tombe là-dessus :

cagole

J’en ai pleuré de rire, sous l’œil soupçonneux des autres clients qui se demandaient ce que le serveur avait bien pu ajouter comme substance illicite, à mon thé à la menthe…

En même temps, je me dis qu’un type qui a envie de faire connaissance d’une nana qui se poile tout seule au café, il a déjà un point d’avance…

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28 janvier 2011

rions un peu !

Savez-vous cher amis que la semaine prochaine, le 2 février, c’est non seulement la chandeleur, mais également la journée mondiale des Zone Humides ? (oui, oui, oui, mesdames et messieurs, c’est absolument véridique….)

Connaissant la qualité de mon lectorat, je le dispenserai des saillies d’humour graveleux que m’inspire cet évènement, mais je tenais quand même à ce que vous le sachiez.

Car oui, c’est cela aussi "Le Rideau" : de l’info de terrain, du reportage de fond, une mine d’informations cocasses et surprenantes…

Ceci dit, il m'arrive de parcourir le web et de tomber sur des petites perles qui me réjouissent les zygomatiques et que je ne peux m'empêcher de partager.

Comme par exemple

comme aurait pu dire Lara Binet (Miss Liège) qui est un peu à la syntaxe et la conjugaison ce que Senna et Amélie de Secret Story sont à l’amour courtois : « il finissa second et c’est bien malheureux »….

22 décembre 2010

Ah! quel beau monde!

En ce moment, passe à la télé une pub des éditions Altaya pour réaliser une maquette de la deux-chevaux Charleston. C’est le genre de machin qui encombre les rayons de marchands de journaux avec des fascicules sous cellophane assortis de toutes sortes de gadgets ou de collections (dés à coudre en porcelaine, soldats de l’armée de Napoléon,… qui seront du plus bel effet dans votre vitrine de salon) et fait ressembler leur magasin au rayon cadeau de la Foirfouille.

deuche

Le truc c’est que, si on suit bien le spot, où un type super enthousiaste nous assure mordicus qu’on va s’éclater grave à réaliser une somptueuse maquette en plastique de cette voiture mythique que fut la deuche, nous rappelant notre premier amour et le temps des copains (il y en a qui doivent drôlement s’ennuyer pour passer leurs week-ends à réaliser des trucs pareils pour se rappeler le bon vieux temps, mais bon…), on se rend compte qu’il faut 100 numéros (oui, oui, vous avez bien lu) pour réaliser la bagnole complète…. Ce qui nous fait la miniature en plastique véritable de 20 cm de long (quand même !) pour 550 €, en 2 ans environ (à 5,5 € le numéro hebdomadaire)!

OUAAAAAAAAAAAAAH !!! la super affaire ! Quelle idée de cadeau géniale ! Ça me rappelle un peu le plaid en crochet (220 numéros) certainement pour la femme du gars qui fait la maquette, faut bien qu’elle s’occupe pendant que son jules passe 2 ans sur son montage, ou le corps humain, au 1/3 (153 numéros) pour le fils…  Bon, alors, je veux bien, elle a les phares qui s’allument, une plaque du département du Cantal (« le cantal est-il le dernier bastion de la deux-chevaux ? » se demanderont les puristes) et les portes qui s’ouvrent mais quand même ! ça pue l’arnaque, non ?

La question que je me pose alors est : mais quel est le directeur marketing qui invente des concepts aussi stupéfiants ??

Suivie inévitablement de son corollaire : Non mais sans blague, qui achète ce genre de truc ? Est-ce que quelqu’un connaît quelqu’un qui est arrivé au bout de son bricolage à fascicule ??

Moi, perso, je vois pas……………..

29 novembre 2010

Nécro-bio

J’adore lire les nécrologies…

Pourtant, je n’ai rien de gothique et aucune fascination pour la mort, les messes noires et tout le folklore ou les croyances qui entourent le deuil, mais, les annonces nécrologiques ont ceci de particulier qu’elles racontent en quelques lignes toute l’existence du défunt, et qu’alors, on peut connaitre sa vie, son œuvre, ses croyances, sa famille, ses amours, et sa mort. Ça a quelque chose de fascinant.

Dommage qu’elles manquent si souvent d’humour.

Je comprends parfaitement que la tristesse des héritiers et des amis soit infinie, mais une bonne tranche de rigolade n’a jamais tué (ha ha !) personne et le souvenir qu’on laisse est trop rarement à se taper sur la cuisse. C’est vrai, « nous avons l'immense regret (tristesse, douleur,…) de vous annoncer la disparition de notre regretté (bien-aimé, adoré) Truc-muche. » tout le monde y aura plus ou moins droit,… mais un truc genre : « est partie chatouiller les ancêtres, ça va rigoler au paradis des gens imparfaits » ou « s'est (enfin) tue, ça nous fera des vacances », c’est plus rare et c’est regrettable.

C’est pourquoi, les rares fois, où je tombe sur des annonces faisant preuve d’un peu de dérision et de fantaisie, elles sont pour moi le comble de la félicité, et si cela existait, elles mériteraient l’oscar de la communication mortuaire, tant on devine l’humour  - noir bien souvent – du malheureux macchabée, et le message surprenant qu’il a voulu laisser.

Alors, je me suis imaginée, écrivant ma propre épitaphe, ce qui, d’une, facilitera grandement la vie des survivants, et de deux, me permettra de transmettre mes dernières recommandations et pensées telles qu’elles sont vraiment.

Évidemment, je n’espère nullement décéder de sitôt, j’en ai pas encore fini avec la vie, loin de là, et je table plutôt sur une lointaine échéance. Il m’est donc difficile d’imaginer dans quelles circonstances je ferai connaissance avec la Grande Faucheuse, et j’aspire à ce qu’au moment venu, elle s’annonce assez tôt pour me laisser le temps de rédiger ma petite prose.

Mais quoi qu’il en soit, j’imagine qu’elle ressemblera à ça :

SKMBT_C55010111717200

ou encore mieux, à ça :

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Gratienne, mes hommages...

14 novembre 2010

3 jours entre parenthèse

Il y a pas longtemps, j’ai profité de quelques jours de liberté pour m’offrir un petit séjour « bien-être-thalasso »… bonheur !!

Pendant 3 jours j’ai déambulé à poil sous mon peignoir à me faire masser dans tous les sens, tremper dans des bains à bulles, presser les jambes par des bottes en bouée, envelopper dans du film alimentaire… bref, me faire chouchouter par des flamandes en blouses blanches et slaches en plastique… puisque c’était à Ostende.

Je vous ferais grâce des photos de moi avec un masque verdâtre sur la figure ou recouverte d’une bouillie marron (oui, je sais, vous auriez bien aimé pourtant...) mais il faut dire que c’est pas évident de s’auto photographier quand on trampouille dans de la gadoue d’algue.

Je me suis donc contentée de shooter les quelques sorties que je fis entre les soins, les siestes et la lecture…

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Quitte à partir toute seule, je préfère de loin la mer que la forêt. Question d'horizon, sans doute...

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et puis j'aime bien la solitude des plages en hiver...

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Mais à Ostende, en Novembre, il y a aussi..

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des drapeaux de pirates

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des hippocampes jaunes

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Des abeilles à nez de clown

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des sculptures à l'air mutin

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un roi coiffé d'une mouette

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des sols en mosaïques sous les galeries

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Des portes joliment usées

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des affiches rigolotes (et très James Ensoriennes!)

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une dikke Mathilde pensive

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une kermesse (où que j'aille, c'est la fête au village, c'est dingue...)

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un phare au bout de l'estacade

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une bande de pêcheurs

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telle maitresse, tel chien!

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des guirlandes de poisson séché

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de (splendides, c'est le mot!) décorations d'Halloween

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et bien sur, un port et des bateaux...

manque plus qu'Arno! (et Diego bien entendu...)


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2 novembre 2010

Tout arrive,... même le pire

Horreur !

La nouvelle du jour c’est que Maurice est en train de se reproduire…. Ce qui contredit largement, osons le dire, la théorie de Darwin sur l’évolution des espèces.

Darwin

(ce pauvre Charles doit se retourner dans sa tombe parfois)


Enfin ! réjoui qu’il a l’air le Maurice, c’est le mot… quand il m’a annoncé la nouvelle, après ½ heure de circonvolutions discutionnelles, il m’a dit que « Josy était enceinte » tout en me soutenant qu’il aurait préféré être stérile à choisir, que sa femme était quand même drôlement vieille pour ce genre d’évènement (elle a 38 ans !), et que c’était vraiment sous la pression terrifiante de sa belle-mère qu’il s’était résolu à une telle extrémité.

Faut dire qu’il m’a décrit sa belle-doche comme un dragon – la fille naturelle de Rambo et ben Laden version japonaise, genre.

Le jour où un malotru a tenté de lui piquer son sac, le type s’est retrouvé sur-le-champ à l’hôpital… je comprends donc que Maurice soit tétanisé en face d’elle, lui qui a autant de caractère qu’une huître chaude.

Mais quand même !... de là à faire don de son corps pour que belle-maman ait une descendance… est-ce vraiment une bonne idée pour ce pauvre enfant, qui va se retrouver avec un père qui aurait préféré se faire vasectomiser et une grand-mère qui va se cramponner à lui comme Drucker à son micro ?

Maurice a-t-il aussi pensé au bien de l’humanité en général s’il lui laisse une progéniture, elle-même susceptible de se multiplier à l’infini ?

Quel égoïste vraiment ce type !

13 octobre 2010

la journée sans voitures

Il faut que je vous dise que si, la dernière fois, j’avais été chez PF en taxi au lieu de prendre ma Renault comme une grande, c’est parce que le lendemain, c’était à Bruxelles, la journée sans voitures annuelle, où aucun véhicule (sauf les taxis, transports en commun, ambulances et autres munis de dérogation) ne peut circuler entre 9 et 19 heures. C’est génial comme idée, mais comme j’avais vaguement prévu de prolonger mon séjour chez PF jusqu’au lendemain (quelle idée saugrenue, franchement, je me demande bien d’où elle me venait celle-là !), je n’avais du coup aucune envie que ma voiture soit bloquée à l’autre bout de la ville jusqu’au soir le lendemain.

Enfin ceci était une parenthèse, pour introduire le reportage photo ci-dessous qui montre quelques aspects de la journée sans voiture où vélos, trottinettes, rollers, chevaux, piétons,… bref, tout ce qui n’est pas motorisé prend possession des boulevards et avenues dans une joyeuse cacophonie.

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des boulevards vides de voitures

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la rue est vraiment à tout le monde!

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envahie de vélos...

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... de toutes sortes

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Il y a des filles qui dansent


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et des tapis rouges déployés pour les piétons

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et encore des cyclistes

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mais aussi des calèches et des rollers


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des pauses dans la prairie

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et des tracteurs

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et des selles supersoniques

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et des vieilles dames élégantes en chaussures rouges

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et des skaters

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et Dora l'Exploratrice

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et des oiseaux des iles

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et de curieuses commodités

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et puis des engins qu'on sait pas très bien comment ça marche...

29 septembre 2010

Bienvenue à notre nouveau héros!

On en était donc restés aux messages qui faisaient que l’Ours était relégué sur l’étagère des produits périmés. C’était trop beau, bien entendu, nous appellerons donc le nouveau venu Plan Foireux…

Plan Foireux avait pourtant très bien commencé.

Au-delà des messages emplis de bisous humides, et d’agréables sous-entendus, il m’avait après diverses péripéties invité dans son antre pour gouter son saumon au gingembre, et aussi du gingembre confit (dont je lui avais envoyé la recette – 5 jours de préparation, c’est dire s’il était motivé, le bougre). C’était donc un peu ginger party (you know what I mean, dis-je avec un clin d’œil appuyé) à quoi j’étais conviée, ce qui, ma foi, m’allait très bien.

Pendant les 10 jours précédant l’événement, PF m’avait noyée sous les messages, les appels pour me tenir au courant de l’avancement du contenu de sa casserole, s’inquiétant de ce qui me ferait plaisir et se montrant très impatient du jour J. C’est donc rien de dire que, quand je suis arrivée, j’étais, disons, dans d’excellentes dispositions, malgré le fait que pendant la journée j’avais fait une brocante, et que j’étais exténuée. Mais comme il avait proposé de me remettre debout à coup de massages, et que ce genre de soirée est assez rare, j’avais, sans trop me pousser, fait l’effort de traverser Bruxelles en diagonale pour arriver jusque là.

Une fois sur place, l’appartement était fort opportunément éclairé à la bougie, il avait allumé un feu devant lequel trônait une splendide peau de mouton,  et vas-y que je te frôle dès que l’occasion se présente, et que je te donne l’apéro à la becquée, que je m’inquiète de ton confort…

Très bien, magnifique ! que je pense en mon moi-même tout en essayant de me rappeler vainement quelle était le dernière fois où j’ai été traitée avec autant d’attention. Ça devait être quand j’avais 2 mois, je crois…

A un moment, on va fumer sur le balcon, et tout en admirant la vue, on se rapproche doucement et d’un seul mouvement…. Il m’enlace et me dit qu’il faut qu’on parle de nous…

(de nouveau, gros émoi,… je crois bien que jamais un mec n’a parlé de moi et de lui en disant NOUS, chuuuuuuuuuuuuuuu, chuuuuuuuuuuuuuuu, je respire….)

D’une voix mouillée, j’articule un « oui ? »

Et là (bardaf, c’est l’embardée !) PF me sort, tout en me tenant serrée contre lui : « je suis vraiment désolé, mais ça va pas pouvoir être possible nous deux, mon cœur est encore pris par Monique », laquelle Monique s'est barrée il y a pas 3 semaines - ce n’est pas son vrai nom bien sur, mais je préfère préserver son anonymat à cette antilope, on sait jamais…

Le plus drôle dans l’histoire, c’est que pile poil à ce moment là, je sens pointer le malaise vagal - ça m'arrive des fois. Et alors qu’il me demande ce que j’en pense ( !), je suis en fait en train de songer que je ne peux quand même pas lui tomber dans les pommes dans ses bras là et maintenant… il pourrait  croire que c’est sous l’émotion de son petit discours. Mais essaye donc de résister à un malaise… pouf, je tombe à ses pieds, évidemment !

Il me ramasse, me rentre, et me réchauffe et me serrant dans ses bras…(hum hum)

Je lui ai juste dit à ce moment là que je ne comprenais pas très bien son attitude vis-à-vis de moi, quand même, alors, c’est vrai ça, pourquoi tout ce remue ménage s’il considère qu’on est juste amis ? Il m’affirme qu’il fait ça avec tous ses potes, ce sur quoi j’émets quand même un léger doute, j’ai probablement du le regarder d’un air un peu suspicieux. « ben quoi, qu’est ce que j’ai dit ??» qu’il me demande alors d’un air étonné…

(je pense alors à l’intérieur de moi que si effectivement il reçoit toutes ses vagues copines comme ça avec bougies, et gingembre à la becquée, pas étonnant que ses amoureuses ne restent jamais très longtemps….).

Bref, je lui dis alors que je vais peut-être appeler un taxi, non, telle que je suis là ?… mais il insiste pour me raccompagner (ce que j’accepte, vu que je suis fauchée, je vais dire que ça m’arrange de ne pas retraverser la ville en sens inverse au bénéfice des Taxis Bleus).

Dans la voiture blablabli, blablabla, on parle de tout et de rien, et arrivés devant chez moi, je m’apprête donc à lui faire la bise et…. Il me colle un gros smack bien centré !

???

C’est moi où il y a un truc bizarre ?

Bref, j’étais pas encore dans mon couloir que je l’avais déjà rebaptisé du nom bien mérité de Plan Foireux.

NEXT !!

15 septembre 2010

Le paradis existe-il?

Cet été, je suis partie, dans un petit coin de paradis…

Devinez un peu où c’est …

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un petit port tranquille

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de l'eau turquoise

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un plongeoir au bout d'un vieux ponton en bois

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Une barque qui tient compagnie à un pédalo

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des pédalos bien rangés

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de cabanes de pêcheurs cachées derrière des roseaux


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un joyeux loustic qui saute dans l'eau tiède

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Des cabanes au bord de l'eau, qui servent de maisons aux canards

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un crépuscule romantique

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Un coin secret sur les rochers

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Encore un ponton, mais plus petit, celui-là

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des roseaux, les pieds dans l'eau

... la Thaïlande, les Maldives?... non, la Savoie, où, à la beauté du paysage se sont ajoutés les rires des enfants, les punchs sous les étoiles, les discussions sans fin, la douceur du soleil, l'ombre des saules, la fraicheur du rosé, la langueur des siestes... et la joyeuse surprise de recevoir de ci, de là, de doux messages d'un galant zouave qui m'ont doucement éloigné du souvenir d'un ours mal léché...

Belle est la vie!


6 septembre 2010

la grosse marrade du jour (clap 3ème)

Pour une fois, ce n'est pas Maurice qui est le héros du jour.

J’ai fait refaire ma cuisine (tutcheu qu’elle est belle !)

Et pour cette raison j’ai du réserver un emplacement de stationnement pour la livraison.

Bon très bien, je fais toutes les démarches.

Le jour J, évidemment, une voiture est garée juste sous ma fenêtre, pile poil là où doit se mettre l’élévateur qui va monter toutes les caisses au 5ème.

J’attends gentiment que l’impudent veuille bien ficher le camp mais, ne voyant personne, à ½ heure de la livraison, je me résous à contrecœur à appeler les poulets.

« Bien bien, madame, on envoie une patrouille » me répond-t-il avec son accent flamand (à Bruxelles, il faut le savoir, tous les flics sont flamands et moustachus).

Au bout d’1/2 heure, toujours pas la moindre moustache en vue, mais voilà mon camion et mon élévateur qui se pointent dans une parfaite synchronisation (et pile à l’heure s’il-vous-plait bien).

Le type qui doit manœuvrer le monte charge n’a pas l’air plus ému que ça de voir cette bagnole en plein milieu de son chemin et, pendant que son collègue place tranquillement son camion en double file, sans embarras aucun, le voila qu’il se met à escalader le trottoir et qu’il se place juste bien là où il faut (je suis estomaquée par la manœuvre, tout en espérant qu’il va pas se choper une prune pour avoir roulé sur le trottoir avec son engin, par les flics qui ne devraient pas tarder à arriver, maintenant que tout est en place pour le déchargement).

De fait, la maréchaussée pointe le bout de son nez en plein milieu de la livraison.

Ils regardent la bagnole fautive avec dubitation (je crois qu’il est en train de se demander où va se placer la dépanneuse, maintenant que ladite voiture est parfaitement coincée entre les deux bahuts siglés « Cuisine Eggo »). Mais peu leur importe finalement, Bozo et Pépito, les deux clowns de la police d’Ixelles décident de procéder à l’enlèvement, puisque c’est pour ça qu’ils sont là.

Et à ce moment, le plus gros des deux me demande, le plus sérieusement du monde : « mais dis, madame, tu es sure que ce n’est pas ton véhicule, hein, dis, qu’il y a là…. » (oui, le flamand est très familier, il tutoie d’entrée de jeu…).

….. moment d’absence….

Ce type, tout moustachu qu’il soit, croit-il vraiment que je vais m’amuser à garer ma voiture sur un emplacement de parking que j’ai moi-même réservé, juste pour la faire ensuite enlever par les fins limiers de la zone de police Bruxelles-Ixelles que j’aurais moi-même appelés, qu’ils la fassent envoyer à la fourrière et que je me tape ensuite tous les frais et démarches qui s’ensuivront ??

Il est vraiment abruti ou il le fait exprès ???

Retenant donc un fou-rire, je lui confirme que non ce n’est pas mon véhicule.

Je n’ai toujours pas compris s’il me faisait une blague….

PS : pour la petite histoire, la dépanneuse est arrivée bien après le départ du camion et du monte-charge…

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